Réunion transnationale 1 à Bruxelles. 02.10-02.10.2019. 

Réunion de lancement

 

La Réunion transnationale 1 s’est tenue à Bruxelles en octobre 2019. En tant que “réunion de lancement”, cette réunion avait pour but central le retour sur le contenu global du projet dans l’ensemble de ses aspects. L’ordre du jour était dès lors articulé autour de trois points importants, à savoir (1) la révision du contenu global du projet sur les trois années de son déroulement et les rôles affectés aux cinq partenaires du consortium dans la réalisation de ce contenu; (2) le rappel des échéanciers associés aux objectifs du projet, c’est-à-dire à la réalisation des trois outputs (sur lesquels des équipes dédiés ont le lead) d’une part et d’autre part à la conduite d’une activité d’apprentissage intensive (séminaire avec les étudiants) et à l’organisation d’une activité finale de dissémination (colloque de présentation des résultats) et enfin (3) la tenue d’un exposé sur les aspects de gestion administrative et fincancière: la répartition du budget par institution et poste budgétaire, les règles de justification financière propre au programme, les outils ad hoc à disposition, les interfaces de communication mis en place (Whatsapp, Drive principalement). L’ensemble des partenaires étaient présents à cette réunion de lancement: en dehors de l’équipe de Bruxelles (Maryam Kolly et Julie Muller), l’équipe de Rabat (Farid El Asri et Beatriz Mesa), l’équipe d’Italie (représentée par Khalid Rhazzali), l’équipe de Marseille (Sophie Bava et Hicham Jamid) et l’équipe de Konya (Muserref Yardim et Ahmet Koyuncu). Cette réunion a donné les résultats satisfaisants suivants: (1) maitrise commune de la bonne coordination entre les tâches à l’intérieur du consortium, (2) a/mise en place d’agendas spécifiques pour chaque objectif sur un Drive commun (outputs, activités d’enseignement et de dissémination) où l’on peut intervenir et que l’on peut consulter à tout moment; b/discussions préliminaires avec l’ensemble des partenaires autour du contenu du livre collectif (output 1) et en particulier, débroussaillage des choix de terrains empiriques de chaque équipe, tentatives de croisement  des cadrages théoriques des uns et des autres; discussions préliminaires sur l’output 2, c’est-à-dire sur la capitalisation des résultats de recherche dans les curriculum universitaires des cinq équipes du consortium.

 

En raison du Covid-19, il a fallu suspendre (et décider de reporter) la réunion transnationale prévue à Konya en avril 2020. Plusieurs rencontres virtuelles (au mois d’avril, au mois de juin et au mois de juillet 2020: voir les échéanciers joints) ont permis d’avancer dans la réalisation de la production intellectuelle collective (l’ouvrage) : reprise du  brainstorming intellectuel, rédaction d’un draft de l’intention du livre, tour de table sur les terrains, rédaction d’une table des matières provisoire (chapitrage). La réunion de juillet a en outre permis à l’équipe coordinatrice de Bruxelles (Julie Muller) de préciser des questions financières suscitant l’une autre l’autre interrogation par les partenaires sur base d’un Powerpoint de synthèse.

Réunion transnationale 2 à Marseille. 12.10-14.10.2020.

Réunion de gestion de crise Covid-19

 

En lieu et place de la réunion à Konya en avril 2020, la Réunion Transnationale 2 s’est  tenue à Marseille en octobre 2020 c’est-à-dire six mois plus tard que nous l’aurions voulu à la base , avec la moitié des participants présents sur place et l’autre moitié en communication virtuelle pendant les trois journées de travail. Le but principal de la réunion a été de faire le point sur l’avancement des travaux, considérant les obstacles amenés par la crise sanitaire et les stratégies mises en place pour surmonter ces obstacles. L’ordre du jour s’est articulée autour (1) de l’output 1, c’est-à-dire l’ouvrage collectif. Le consortium a fait un bilan de la gestion des terrains pendant le confinement, les épisodes de déconfinement et de reconfinement, un bilan de l’avancement pour chaque équipe pour sa contribution sur le plan de l’état de l’art et du cadrage théorique, un bilan de l’avancement dans l’écriture par les chercheurs et chercheuses impliqués. (2) de l’output 2 et 3, c’est à-dire du curriculum et du MOOC. Des discussions ont eu lieu sur les canaux de diffusion des résultats actuels de la recherche (notamment sur les états de l’art nationaux) ainsi que sur la définition d’un plan de cours et d’un modèle pour la réalisation du MOOC. (3) de la préparation de la semaine intensive à Marseille (orientation des recherches logistiques à prévoir –  hébergement, catering, etc. – et contenu des séminaires en parallèle à la réalisation du MOOC), (4) du site internet, avec les objectifs de faire un choix de logo (sur base de propositions d’une graphiste) et un choix de rubriques du site, de son design, etc. (5) du rapport intermédiaire à réaliser pour avril 2021. L’équipe a parcouru les questions du questionnaire d’évaluation intermédiaire et discuté d’un échéancier de préparation des réponses de la part de chacune des équipes. Enfin, la responsable financière bruxelloise est intervenue en téléconférence lors de cette réunion pour répondre à certaines questions d’ordre technique, notamment sur les Time Sheets ou encore sur l’éligibilité de certaines dépenses. Concernant les participants impliquées: les équipes de Bruxelles, Padoue et Marseille étaient présentes physiquement tandis que les équipes de Rabat et de Konya se sont jointes virtuellement aux discussions. Il a résulté de cette réunion une plus grande clarté sur l’avenir grâce à la mise au point sur les activités réalisées et à la mise au point sur les activités suspendues par la crise du Covid-19. Le consortium a procédé en ce sens à la réorganisation des échéanciers des objectifs inhérents au projet. En outre, il s’est fait à l’idée de s’adapter aux évolutions ultérieures possibles de la situation sanitaire.

Réunion transnationale 3 à Konya. 06.09-08.09.2021.

Bilan intermédiaire sur les outputs.

 

Cette réunion avait pour objectif de procéder à un bilan sur les Outputs et les activités du projet et d’organiser la suite de leur réalisation. L’objectif était également d’affiner les modalités de gestion du projet et de la collaboration entre les partenaires. Les séances de travail ont été animées par les différents membres de l’équipe. Elles se sont articulées comme suit. L’organisation des journées s’est articulée de la sorte. Jour 1 : (1) Retour sur l’évaluation de l’AEF. Points positifs et points à améliorer. But : répondre aux critiques et faire un point sur les attentes du rapport final. Établissement d’une stratégie de communication (objectifs, publics visés, canaux de communication…) et d’un plan de communication (répartition des tâches) pour le projet. (2) Workshop Output 1 (livre) – le workshop combine le travail individuel (autour de la littérature théorique et de la thématique)  et le travail collectif pour dresser une vue d’ensemble des cadrages mobilisés et ébaucher les introductions de chaque partie de l’ouvrage. (3) Workshop Output 3 (MOOC) + semaine intensive – avec l’établissement d’un rétroplanning, d’une liste de tâches et de leur répartition, organisation du suivi… Pour le MOOC, 4 modules (chapitres) sont pressentis, chacun composé de 2, 3 ou 4 cours: « Migrations et postcolonial studies », « Migrations et religion », « Migrations des hautement qualifiés » et « Migration, identité et mondialisation ». Chaque cours sera assuré par 1, 2 ou 3 chercheurs, ces sous-équipes rassemblent des chercheurs issues des différentes institutions qui composent le consortium. Elles sont tenues de fournir (1) un syllabus du cours qu’elles proposent pour cadrer le contenu, les objectifs et le déroulé du cours, (2) un storyboard du cours en vue de favoriser la captation et le montage des vidéos. L’équipe de l’IRD-Marseille fournit un canevas de syllabus. Jour 2 : (1) Point gestion. Rappel sur les attentes pour le rapport final et sur les justificatifs à collecter. (2) Workshop output 3 (MOOC) + semaine intensive – on organise la suite du travail sur le MOOC commencé la veille : constitution des sous-équipes pour chaque cours qui se concentreront sur des questions théoriques liées au programme scientifique mais aussi sur les questions empiriques qui relèvent du projet Erasmus+. Cette partie du travail a été fondamental pour se mettre d’accord sur l’efficacité d’une projection de qualité en termes de contenus mais notamment audio-visuels. Les cours virtuels dureront de 7 à 20 minutes. Pour les capsules de 7 minutes, les cours seront linéaires, pour les plus longues, on prévoit un visuel plus dynamique. La même journée, on prend en charge la suite du travail sur la semaine intensive à Marseille, elle a permis d’avancer sur les activités potentielles à mettre en œuvre (graffiti, rap, des activités underground), ainsi que sur la gestion de la mobilité des étudiants. (3)   Retour en plénière sur les concepts préparés la veille, pour discussion sur les approches théoriques. La nécessité de poser sur la table une conceptualisation variée des différents chapitres, issue des backgrounds propres à chaque participant, a permis une démocratisation des contenus, ainsi que d’éclairer les idées communes pour une conception plus pertinente de l’objet d’étude. Le résultat : établissement d’une première table des matière détaillée: partie, chapitre, concepts, objectifs, bibliographie indicative. (4) Workshop Output 2 (curricula). Point sur les canaux et les stratégies de mobilisation au sein de chaque organisation partenaire. Travaux à effectuer et décisions prises : – réaliser des actions de dissémination à différentes échelles : nationale internationale, régionale, par rapport à chaque pays et en fonction du découpage administratif de la région (ex : PADOUE/ région de Veneto) ; – cibler quatre types de populations, à savoir : les étudiants, les associations, les administrations et organismes publics chargés de la mise en œuvre des politiques publiques ; – arrêter des indicateurs de performance, de type qualitatif et quantitatif ; – diversifier les moyens de dissémination, en mode présentiel et distanciel (séminaire, ateliers,  site web, réseau sociaux…). Jour 3 : (1) Workshop Site web. Bilan sur ce qui est à faire et distribution des tâches. Accord sur l’architecture du site, sur les contenus à mettre en ligne et établissement de canevas pour la forme de ceux-ci. (2) Workshop Colloque final. Bilan sur ce qui est à faire et sur les attentes en termes d’objectifs et de participants. Rappel du principe d’événement démultiplicateur. Afin de favoriser l’interconnaissance des membres de l’équipe et, partant, la collaboration, le programme prévoyait également des visites culturelles.

Réunion 4 à Padoue (Italie). 14.02.16.02.2022.

On stage !

 

Cette 4e réunion transnationale avait pour premier objectif la captation des vidéos pour la constitution du MOOC (Output 3). Elle a aussi permis de faire le point sur les autres Outputs et événements du projet ainsi que sur la gestion de la collaboration et l’administration du financement. En raison des restrictions de déplacement liées au COVID, les partenaires marocains ont dû prendre part à la réunion à distance. Outre les séances dans les studios de l’Université de Padoue, la réunion s’est composée des moments suivants. 1. Workshop  avec le prof. Enzo Pace (Université de Padoue). Pour ouvrir la réunion de la rencontre transnationale de Padoue, un atelier a été organisé avec la participation du professeur Enzo Pace, précédemment professeur de sociologie de la religion à l’Université de Padoue, qui a donné une conférence sur le thème « L’islam en/d’Europe : dynamiques sociales, processus d’institutionnalisation et enjeux pour l’avenir ». Enzo Pace a discuté avec les personnes présentes, notamment avec Sophie Bava (Centre National de Recherche Institut de Recherche pour le Développement IRD – France), Maryam Kolly (Université Saint Louis Bruxelles), Müşerref Yardim (Université Necmettin Erbakan Konya) et M. Khalid Rhazzali (Université de Padoue). 2. Point général sur la gestion. Rappel des justificatifs à rassembler et à conserver, état des budgets, calendriers et échéanciers. 3. Point sur le MOOC (Output 3). Budget, rétroplanning, établissement d’une charte pour la prise de vue (types de plan, fond) pour assurer la cohérence des visuels malgré des captations effectuées dans des lieux et à des moments différents (enregistrement à Padoue ou dans les autres institutions, selon les possibilités de déplacement des membres de l’équipe), établissement d’un calendrier pour la remise des fichiers vidéos , établissement d’un canevas commun pour la standardisation de la forme  des cours et pour la communication des consignes de montage à la société de postproduction. Rappel des principes du droit d’auteur pour l’utilisation des images. Les membres de l’équipe commencent à remplir le canevas des cours dans lesquels ils interviennent. 4. Point sur le livre (Output 1). Point sur le réalisé et sur ce qui reste à faire. Rappel de l’échéancier. 5. Point sur le colloque final (événement démultiplicateur) et la réunion finale. Il est décidé que la dernière réunion transnationale aura lieu au même moment que le colloque de clôture. Établissement d’une première ébauche de programme et d’une stratégie de communication autour de l’événement, y compris les aspects budgétaires. 6. Point sur la semaine intensive (activité d’apprentissage, d’enseignement et de formation). L’IRD, qui sera l’hôte de la semaine à Marseille, présente le programme, en cours de finalisation. Les universités (Padoue, Konya, Bruxelles) dont les étudiants participeront à la semaine de formation font un bilan sur le recrutement et sur les stratégies mises en œuvre pour mobiliser les étudiants. Les questions de budget et de logistique sont également discutées. Une liste de tâches est établie ainsi qu’un calendrier pour leur réalisation. Comme lors des autres réunions, dans l’objectif de favoriser l’interconnaissance des membres de l’équipe et, partant, la collaboration, le programme prévoyait également des visites culturelles.

Réunion 5 à Rabat (Maroc). 04.07-06.07.22.

Bilan des réseautages.

 

Cette réunion transnationale organisée par l’Université internationale de Rabat (UIR) a rassemblé l’ensemble des partenaires du consortium. Outre l’état des lieux sur le réalisé, sur l’atteinte des objectifs et sur le travail encore à  accomplir, elle a permis de déjà inscrire les membres du consortium dans des collaborations futures et de les replacer dans un réseau dont l’UIR serait un des épicentres, en cohérence avec les objectifs du programme Erasmus+ (établir des liens de coopération transnationaux à long terme), avec le positionnement international de l’université et avec le sujet même du partenariat de coopération alors sur le point de s’achever (« Arriver en Europe, partir d’Europe »). La réunion s’est déroulée comme suit. Jour 1 : Rencontre transméditerranéenne du Center for Global Studies de l’UIR. Cette rencontre ouverte au public intégrait le partenariat Erasmus+ « Are We Europe? » dans un ensemble plus large de collaborations internationales en cours ou en gestation. Elle a consisté en différentes interventions et en périodes d’échanges : • Mot d’accueil par le Pr. Noureddine Mouaddib, Président de l’université Internationale de Rabat • Session d’ouverture par le Pr. Farid El Asri, Directeur du Center for Global Studies et membre du consortium Erasmus+ • Prise de parole des représentants de chaque institution membre du consortium Erasmus+ ainsi que de l’Université du Piémont oriental (Italie)• Prise de parole de Mme Latifa Daadaoui, représentante d’Erasmus+ Maroc • Prise de parole de Mme Meryem El Alaoui, représentante du service des relations internationales de l’UIR • Présentation et bilan du master international « Religion Politics and Global Society » (UIR) • Présentation du projet Erasmus+ « Are We Europe? » et de ses différents outputs (ouvrage collectif, MOOC et curricula). Jour 2 : Réunion de travail en commissions : • Commission ouvrage collectif. Point sur l’avancement, rappel de l’échéancier. • Commission élaboration du MOOC. Point sur l’avancement, projection de capsules en voie de finalisation (extraits), retour critique sur le rendu, échéancier et établissement d’une procédure pour communiquer sur les derniers ajustements et demandes de corrections. La stratégie de diffusion et la pérennisation de la disponibilité du MOOC, et des résultats du projet en général, après l’extinction du financement est discutée. • Commission Curricula. Point sur l’output et mise en commun des stratégies d’intégration des contenus déployées dans chaque institution et des canaux de communication mobilisés. • Commission administrative et technique ; Point sur les budget, sur les attestations et les justificatifs, en prévision notamment du rapport final à remettre pour la fin du mois d’octobre. Jour 3 : Séminaire de recherche et bilan sur la réunion, sur le projet et sur collaboration entre les partenaires. • Séminaire de recherche : o L’histoire de Moussa, Nigeria : À travers ses images exposées à la salle polyvalente du Center for Global Studies, Beatriz Mesa (UIR) évoque et analyse la fuite de Moussa Boko Haram, sa trajectoire vers le Maroc, le voyage clandestin, la mort, la dureté de l’installation temporaire au Maroc, l’espoir et la survie. o Sophie Bava présente l’ouvrage « Dieu va ouvrir la mer. Christianismes Africains au Maroc » qu’elle a co-écrit avec Malik Nejmi et Bernard Coyault (Rabat, éd. Kulte, 2022). Une expérience d’observation des approches migratoires africaines contemporaines et des nouveaux mouvements théologiques du christianisme sur le continent africain et en particulier au Maroc, à travers des textes de chercheurs mais aussi divers témoignages et documents. • Commission Préparation du colloque “ARE WE EUROPE ?”, du lundi 29 août à Bruxelles. Point sur le programme, le budget, la promotion de l’événement et sur la pérennisation des communications qui y seront présentées. • Commission Bilan général du programme ERASMUS+.

 

Retour des membres de l’équipe sur le projet, les modalités de collaboration et leur avenir.   Comme lors des autres réunions, dans l’objectif de favoriser l’interconnaissance des membres de l’équipe et, partant, les collaborations, le programme incluait des visites culturelles et des parenthèses conviviales.