Le projet Erasmus+ « Arriver en Europe, partir de l’Europe : cas d’étude marocains et turcs », est porté par l’Université Saint-Louis de Bruxelles (Belgique), l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD-France), l’Université de Padoue (Italie), l’Université Internationale de Rabat (UIRMaroc) et l’Université Necmettin Erbakan (Turquie).

 

Au terme de plusieurs décennies de présence turque et marocaine en Europe, le monde a changé. Ce projet Erasmus+ propose d’éclairer des facettes de ce monde contemporain caractérisé par : la fin du modèle pendulaire des migrations, la multi-directionnalité des mobilités tant des personnes mais aussi des objets et des idées, des manières de se rapporter à l’espace innovantes au principe de figures telles que le transmigrant, l’invalidation en même temps que le renforcement de la frontière étatico-nationale comme échelle d’expérience et d’analyse, le décentrement de l’Europe dans les processus de circulation et de construction identitaire des descendants de migrants extra-européens. 

 

Ce sont des traces de ce monde contemporain que portent les axes de ce projet porté par un consortium international :

 

L’axe de la recherche. C’est à partir d’excursions empiriques vers des cas d’études contrastés marocains et turcs en relation avec l’Europe que le consortium a réalisé un ouvrage collectif à l’issue de cette recherche internationale, sous la direction de Farid El Asri et Maryam Kolly (aux Presses de l’Université Saint Louis Bruxelles, octobre 2022). 

 

L’axe de la transmission. Le consortium a opérationnalisé cet axe à travers la réalisation de capsules audiovisuelles didactiques, une visée en termes de curricula  (c’est-à-dire en termes de transmission de contenus à travers les filières et les cursus d’enseignement des institutions du consortium international), l’organisation d’une semaine intensive d’apprentissage à destination des étudiants de chacune des universités impliquées, la tenue d’une journée de dissémination œuvrant  en particulier à la promotion de l’ouvrage collectif.

 

Lors de cette journée AreWeEurope ?,  l’ensemble des intervenants ont communiqué sur leurs terrains de recherche – qui font l’objet des contributions composant les chapitres au sein de l’ouvrage collectif. Cette journée a été riche par la qualité des interventions nourries de l’expertise acquise au cours de ces trois dernières années de recherche et s’est déployée à travers de plénières, de panels en sous-groupes et le partage de la création d’outils mis à la disposition de toutes et de tous.

 

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