Créer en 1858, l’Université Saint-Louis – Bruxelles est une université située dans le centre de Bruxelles, offrant une formation à 4000 étudiants répartis au sein des 5 facultés. Réputée pour ses programmes bilingues et trilingues (Français, Anglais, Néerlandais), l’Université est spécialisée en Philosophie et Lettres (Histoire, Langues et lettres françaises et romanes, Langues et lettres germaniques), Droit, Économie, Sciences politiques, sociales et de la communication, Études européennes, Traduction et Interprétation (10 langues différentes). Dans son ensemble, l’Université organise 11 programme de bacheliers, 7 programme de master de spécialisation et 8 programmes de doctorat. 

 

Ouverture, complémentarité des formations et rapports entre les disciplines sont les maîtres-mots du projet universitaire de l’Université Saint-Louis. Il s’agit d’assurer la transition harmonieuse de l’enseignement secondaire à l’enseignement supérieur et aussi d’acquérir les compétences de base dans la discipline étudiée – voire une amorce de spécialisation – tout en développant l’esprit critique qui est, par excellence, la marque de la formation universitaire. 

 

L’objectif premier est, en effet, dans chaque orientation, de former l’esprit à la recherche, à la réflexion et au sens critique. 

 

En somme, il s’agit d’apprendre à voir et à penser juste et à agir en conséquence. L’université prépare l’étudiant à la vie active de façon indirecte. La formation qu’elle assure doit rendre capable d’acquérir par soi-même et grâce à l’expérience du milieu du travail, les qualifications spécifiques que requièrent les diverses professions auxquelles mènent les études en sciences humaines. 

 

Saint-Louis prépare efficacement ses étudiants à la prise ultérieure de responsabilités dans leur vie professionnelle, associative ou, tout simplement, de citoyen. 

 

L’Université Saint-Louis accueille 15% d’étudiants internationaux provenant d’environ 70 pays. 27% des étudiants diplômés participent aux programmes de mobilité et l’Université organise des programmes internationaux d’échanges d’étudiants et des programmes internationaux d’échanges facultaires (entrant et sortant) en Europe, Afrique du Nord, Asie et Amérique du Nord et du Sud.

 

La politique universitaire à Saint-Louis Bruxelles est soucieuse de développer l’enseignement et la recherche autour des questions migratoires et religieuses: en témoignent des cours inter facultaires inscrits dans les cursus de manière transversales tels que “Relations interculturelles et migrations” et “Religions d’Occident: judaïsme, christianisme, islam”. 

 

A l’université Saint Louis, les personnes en charge de ce projet sont : 

– Maryam Kolly, professeure invitée de sociologie et chargée du cours « Relations interculturelles et migrations » à l’Université Saint-Louis. Elle est également coordinatrice pédagogique de la formation continue « Sciences sociales et religieuses : Islam dans le monde contemporain », co-organisée avec l’Université Catholique de Louvain et EmridNetwork 

– Bertrand Hamaide, Professeur en économie à l’Université, vice-président du Conseil d’Administration de l’Université et Vice-Recteur en charge des relations internationales depuis septembre 2018. Il donne l’impulsion des projets internationaux à l’Université et a activement soutenu le développement de ce projet. 

– Fanny Lutz, titulaire d’un master en sciences politiques, Fanny Lutz dirige le bureau des relations internationales de l’Université et assiste le vice-recteur Betrand Hamaide. Elle a une expérience importante dans la gestion de la mobilité internationale des étudiants et des enseignants, notamment dans le cadre du programme Erasmus+, et contribuera à la gestion administrative et financière du projet de partenariat stratégique. 

L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) est un organisme pluridisciplinaire reconnu internationalement, travaillant principalement en partenariat avec les pays méditerranéens et intertropicaux. Il est placé sous la double tutelle des ministères de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation d’une part et de l’Europe et des Affaires Étrangères d’autre part. Il porte, par son réseau et sa présence dans une cinquantaine de pays, une démarche originale de recherche, d’expertise, de formation et de partage des savoirs au bénéfice des territoires et pays qui font de la science et de l’innovation un des premiers leviers de leur développement. 

  • Une communauté riche de plus de 7000 personnes dont 2050 agents IRD (851 chercheurs et 1199 ingénieurs et techniciens IRD) 
  • 29 % des agents affectés hors métropole 
  • 72 unités de recherche 
  • 1429 références d’articles publiés en 2017 par les chercheurs de l’IRD dans le Web of Science
  • 62 % de co-publications avec un partenaire du Sud 

 

Une science engagée pour un futur durable 

Les avancées scientifiques sont nécessaires pour faire progresser le développement durable et humain : cette conviction, l’IRD la porte partout où il est présent, partout où il agit avec ses partenaires. 

 

L’IRD, c’est un acteur français majeur de l’agenda international pour le développement. Son modèle est original : le partenariat scientifique équitable avec les pays en développement, principalement ceux des régions intertropicales et de l’espace méditerranéen. 

 

Seul ce modèle permet de concevoir des solutions adaptées aux défis auxquels les hommes et la planète font face : pandémies, dérèglements climatiques, crises humanitaires et politiques… Car les défis du développement se posent à la planète toute entière. 

 

Les priorités de l’IRD s’inscrivent dans la mise en œuvre, associée à une analyse critique, des Objectifs de Développement Durable (ODD) adoptés en septembre 2015 par les Nations unies, avec pour ambition d’orienter les politiques de développement et de répondre aux grands enjeux liés aux changements globaux, environnementaux, économiques, sociaux et culturels qui affectent la totalité de la planète. 

 

En lien avec le projet 

La coopération de l’Institut avec le Maroc a débuté il y a une cinquantaine d’années dans les secteurs des sciences du sol, puis de l’hydrologie. Depuis le début des années 2000, cette coopération connaît une nouvelle impulsion avec la mise en œuvre de programmes co-construits dans le cadre d’un partenariat élargi. Ils concernent des thématiques stratégiques au regard des priorités du développement et intègrent des approches disciplinaires de plus en plus diversifiées. La volonté partagée avec les autorités marocaines de consolider ces partenariats dans le cadre plus large de la coopération scientifique et universitaire entre les deux pays a, entre autres, conduit à l’ouverture, en 2005 à Rabat, d’une Représentation officielle de l’Institut. 

 

La Représentation de l’IRD au Maroc compte actuellement 16 agents IRD (au 1er janvier 2019): le représentant, 5 chercheurs sur unités et 9 personnels recrutés sur place dont 4 sur projet de recherche. Sur 63 Unités mixtes de recherche (UMR) de l’IRD, 20 ont des activités de recherche significatives au Maroc.

 

Activités et expériences de l’IRD sur la zone: 

L’IRD a établi des partenariats sur le long-terme avec les principales institutions de recherche et d’enseignement supérieur marocaines afin de mener conjointement des projets de recherche d’excellence. Cette démarche s’incarne dans l’établissement de projets phares, soutenus notamment par des programmes internationaux proposés par l’Union européenne par exemple ou l’Agence Nationale de la Recherche, et est portée par des dispositifs conjoints de recherche : les Laboratoires Mixtes Internationaux (trois LMI au Maroc), les Jeunes Equipes Associées à l’IRD (deux JEAI), des observatoires ou encore des plateformes de recherche partagées. 

 

Quelques chiffres dans la zone concernée (Maroc) : 

  • 28 étudiants, 10 stagiaires en master, 20 Unités Mixtes de Recherche 
  • 4 Masters co-créés 
  • Le Maroc est le 7éme pays co-publiant de l’IRD à niveau mondial. 

 

Entre 2012 et 2017, l’IRD a contribué à près de 400 publications portant sur le Maroc dont plus de 80 % en co-publication avec des partenaires marocains soit environ 2 % de la production scientifique du pays • Deux Laboratoires Mixtes Internationaux (LMI) ont le Maroc pour implantation principale : TREMA sur les ressources en eau et MediTer sur la gestion et la valorisation des terroirs méditerranéens. Ils sont tous deux construits avec les universités Cadi Ayyad de Marrakech et Mohammed V de Rabat. Le troisième, MOVIDA, se consacre aux mobilités (il est implanté au Sénégal mais développe une large partie de ses activités au Maroc) 

  • Création de la revue « Afrique(s) en Mouvement » dont le premier numéro a été officiellement lancé en février 2019. Cette revue est éditée par l’Université Internationale de Rabat, avec le soutien scientifique de l’IRD 
  • Projet Accounting for Climate Change in Water and Agriculture management (ACCWA), financé par le programme “RISE”, Marie-Sklodowska-Curie (H2020) ayant pour partenaire UCAM (Université Cadi Ayyad) 
  • Projet REC : en partenariat avec l’UCAM (Université Cadi Ayyad). Plus de détails http://rec.isardsat.com/ 

 

En plus d’assurer la gestion financière et administrative dont il a l’expertise, l’IRD mettra en œuvre ses compétences-clés au service du projet, notamment via les acteurs suivants : • Service Renforcement des Capacités au Sud (SRC) 

  • Département Communication et du Partage de l’Information (DCPI) 
  • Mission Culture Scientifique et Technique (MCST) 
  • Service Réseaux et Communautés (SRCo) 

 

L’IRD pourra également apporter son support sur les aspects numériques. Le Service renforcement des capacités dispose en effet d’une expertise en matière de montage de formation sur les pédagogies actives incluant le numérique (projet Erasmus + MAREMA, projet CAPRI avec l’association eOmed) et travaille en partenariat étroit avec des acteurs susceptibles d’être mobilisés pour la production de contenus pédagogiques numériques (Ecole Polytechnique de Lausanne, Université numérique Environnement et Développement Durable, Agence Universitaire de la Francophonie). Ses chercheurs ont été impliqués dans plusieurs MOOC dont le MOOC « objectifs du développement durable ».

 

Sophie Bava est socio-anthropologue à l’IRD, AMU-LPED. Elle est membre du comité de direction du Laboratoire international Movida. Ses recherches portent sur les migrations africaines et les constructions religieuses musulmanes et chrétiennes entre l’Afrique méditerranéenne et subsaharienne. Elle propose une anthropologie religieuse du mouvement qui s’attache tout autant aux parcours des croyants, aux histoires des institutions religieuses, qu’aux figures et objets de la mobilité religieuse (pèlerinages, études, migration, réseaux religieux, moyens de communications, circulation des articles religieux…) mais qui re-questionne également la place du religieux dans les sociétés traversées par les migrants. Elle a récemment passé 4 années au Maroc en accueil à l’UIR (2014-2018), notamment pour travailler avec Farid El Asri (Université internationale de Rabat) sur la formation des imams étrangers au Maroc. 

 

Ses principales questions scientifiques décrites ci-après sont en lien direct avec la thématique du projet et sa contribution au partenariat sera donc précieuse: 

-Le rôle des institutions religieuses et d’origine confessionnelle sur les routes de la migration africaine en Égypte, au Maroc et en Algérie. 

-La circulation et la formation des élites et des cadres religieux entre Afrique subsaharienne, l’ Afrique Méditerranéenne et l’Europe. 

-Le retour des étudiants formés dans le monde arabe en Afrique de l’Ouest. 

La gestion administrative et financière pour l’IRD sera assurée par le gestionnaire en Unité Mixte de Recherche/Délégation Régionale Sud-Est.

Fondée en 1222, l’Université de Padoue (UNIPD) est l’un des plus anciens et des plus prestigieux lieux d’apprentissage d’Europe. L’UNIPD propose à ses étudiants 32 départements, 37 cursus de doctorat, 2 cours de doctorat internationaux et abrite 44 centres de recherche et de services couvrant le spectre des sciences, de la médecine, des sciences sociales et des sciences humaines. L’UNIPD est l’une des premières universités signataire Déclaration d’engagement pour la mise en œuvre de la charte européenne du chercheur et du code de conduite pour le recrutement de chercheurs (C & C). L’Université a été récompensée du label «HR Excellence in Research» par la Commission européenne le 27 février 2012. Le label est affiché sur la page d’accueil de l’UNIPD depuis le début du mois de mars 2012. 

 

L’Office international de la recherche de l’UNIPD est un point de contact Euraxess et un point de référence pour les départements et les centres de recherche qui comptent utiliser les fonds européens et internationaux pour des projets de recherche. Le rapport de l’Agence nationale pour l’évaluation des universités et des instituts de recherche a classé l’Université de Padoue au premier rang des universités italiennes pour la qualité de ses résultats de recherche pour la période 2011- 2014. 

 

Le département de philosophie, de sociologie, d’éducation et de psychologie appliquée (département FISPPA) a été créé le 1er janvier 2012 et regroupe des chercheurs de différents domaines dans le but de développer des analyses interdisciplinaires de l’expérience humaine dans des contextes sociaux. Les sujets de recherche couvrent principalement les problèmes interculturels, l’analyse des processus sociaux, éducatifs et psychologiques dans des sociétés très complexes, les choix et pratiques individuels dans des contextes socio-historiques et culturels. La FISPPA compte 26 professeurs titulaires, 52 professeurs associés et 42 chercheurs, dont 29 post-doctorants. FISPPA est un département très dynamique qui a participé à plusieurs projets européens: COBS2, RUCAS, LPSPM, ENSEMBLE, EIRENE, NICE2, RESTART, EPO, LABCIT, REFLECT, DARE +, EURE.K, COMPALL, TQUANT, EDUCAMIGRANT, EDUCAMIGRANT, EMPOWER, ECADOC. , EURO EXPERT, RE-MAPPING, TRANSPHILEUR, INTREF, INTALL, GEFA / GIFT, SO-PR-A.

 

L’Université de Padoue, à travers ses groupes de recherche en sciences sociales, travaille depuis de nombreuses années sur le thème des migrations, en particulier celui des pays musulmans, faisant des sociologues, candidats à ce projet, un groupe d’excellence accrédité à la fois communauté scientifique internationale (en plus des publications du groupe, l’Université de Padoue était le siège de la Société internationale de sociologie de la religion – ISSR 2005-2009, présidée par Enzo Pace,) et dans les institutions publiques (Stefano Allievi, Enzo Pace , Annalisa Frisina sont des consultants du ministère de l’Intérieur, Stefano Allievi et Renzo Guolo du Conseil des ministres, Mohammed Khalid Rhazzali (du ministère de la Justice) et de la société civile en général. 

 

A- Les projets de recherche les plus récents impliquant des citoyens marocains et turcs 

>2018-2021, partenaire du programme: Programme international MIUR-OIC «Prévention et interaction dans la région transméditerranéenne – PriMED», financé par le ministère italien de la Recherche scientifique (MIUR). Partenaires (21 universités, 11 pays italiens et 10 des pays de l’OCI, dont 4 universités marocaines, dont l’Université internationale de Rabat. 

>Du 30-01-2018, partenaire du programme «Approches de la radicalisation du transfert dans la formation – TRAINING TRAINING», financé par la DG Justice et consommateurs de l’UE. 

>2017-2019, partenaire du programme «Programme européen de sensibilisation du personnel et de mobilité du personnel sur la radicalisation violente dans les services pénitentiaires et de probation – RASMORAD P. P.», financé par la DG Justice et consommateurs de l’UE. 

>2013/2017 (4 ans), partenaire du programme: «TRANSMED», Agence nationale de la recherche ANR, Circulation religieuse et ancrages méditerranéens. États et internationalisation des faits religieux contemporains. Europe du Sud, Maghreb, Moyen-Orient – CIRELANMED. En collaboration avec l’IRD, partenaire de ce projet Erasmus +. 

>20.01.2010 / 12.10.2012, partenaire principal du programme PRIN 2008 «Le pluralisme religieux en Italie». 

 

B- Offres éducatives dans lesquelles sont impliqués des sujets marocains 

>Décembre 2019. Il sera organisé en coopération avec l’UIR. Il permettra le transfert de 10 gestionnaires du système pénitentiaire italien au siège de l’université marocaine. Ici, les étudiants seront impliqués dans un programme de conférences, séminaires et ateliers, donné par 10 responsables du système pénitentiaire du Maroc. 

>Master en études sur l’islam en Europe. Depuis 2012 (4 éditions), 27 étudiants d’origine marocaine ont participé. L’édition 2019/2020 est en préparation, elle sera allouée dans le cadre du projet PriMED (voir point A) et s’adressera aux responsables des communautés religieuses et à la société civile des pays de l’OCI (une bonne partie vient du Maroc). 

> à partir de 2019 Cours de formation avancée pour Imam et Murchidat (PriMED). >à partir de 2017, Master en religions, politique et citoyenneté (arabe / anglais) (2 éditions). L’édition actuelle comprend 30 étudiants de 10 pays (17 étudiants viennent du Maroc). 

 

C – Programmes Échanges avec le Maroc et la Turquie 

Université de Padoue – Université de Mohammed V (Erasmus +) 

Université de Padoue – Université Eskishehir et Université Maltepe-Istanbul (mobilité du personnel enseignant Erasmus +) 

 

D- Coordinateurs de groupe

Stefano Allievi est professeur de sociologie. Il enseigne la sociologie et « le pluralisme social et les conflits culturels » au cours de master « Cultures, éducation et société mondiale » qu’il a promu et dirige actuellement. Il est l’auteur de nombreuses recherches et publications dans plusieurs langues européennes, en arabe et en turc. Ses recherches portent sur trois domaines: l’immigration, le pluralisme culturel et religieux, les conflits culturels et religieux dans l’espace public. Khalid Rhazzali, directeur adjoint du Centre interuniversitaire FIDR pour la culture, le droit et la religion, est co-responsable du projet du programme international MIUR-OCI pour la prévention et l’interaction dans la région transméditerranéenne-PriMED-MIUR-2019/2021 (voir point A). Il est professeur « Questions de diversité religieuse et spirituelle dans les institutions de soins et de réadaptation » à l’Université de Lausanne et « Sociologie de la religion » à l’Université de Padoue, où il codirige le Master en religions, politique et citoyenneté (Arabe Anglais).

L’université internationale de Rabat ou IUR est une université semi-publique créée en 2010 au Maroc. Elle offre des doubles diplômes, en collaboration avec des universités étrangères, dans les domaines du droit, de l’ingénierie, de l’aéronautique, de l’ingénierie énergétique, de l’architecture, de la gestion d’entreprise et des sciences politiques. 

 

L’UIR est la première université à avoir été créée dans le cadre d’un partenariat entre l’État et le secteur privé dans le domaine de l’enseignement supérieur. Ce partenariat permet à l’UIR de travailler à la réalisation de ses objectifs: l’excellence en matière d’éducation, de recherche et de participation active au développement socio-économique du Royaume et de la région dans son ensemble. 

 

L’Université internationale de Rabat est tournée vers l’international et se caractérise par son ouverture aux missions d’enseignement et de recherche. 

 

Dans son objectif de devenir une université de renommée internationale offrant une éducation de haute qualité; le développement de programmes éducatifs qui encouragent cette internationalisation par le biais de projets facilitant la mobilité des étudiants et des professeurs est fondamental pour sa survie. 

 

La stratégie internationale de l’UIR s’articule autour des axes suivants: 

  • promouvoir la mobilité des étudiants, des enseignants et du personnel de l’UIR;
  • une politique de partenariat reposant sur une coopération volontaire avec diverses écoles renommées et universités étrangères; 
  • enregistrement de projets de recherche dans des contrats internationaux; 
  • mise en place d’une plate-forme de convergence orientée vers un échange actif de connaissances entre pays du Sud et pays du Nord. 

 

Pour ses 2900 étudiants, l’établissement propose neuf pôles de formation et de recherche:

  • École d’ingénierie automobile 
  • Institut des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles 
  • Faculté d’Informatique et de Logistique 
  • Faculté de médecine dentaire 
  • Sciences politiques 
  • École de commerce 
  • École de génie aérospatial 
  • Ecole Supérieure d’Ingénierie Energétique 
  • école d’architecture 
  • Langue, cultures et civilisations 
  • Faculté de droit 

 

L’investissement global s’élève à 104 millions de dirhams, dont 57 millions d’euros apportés par la CDG et 47 millions d’euros par l’Etat marocain sous la forme de 20 hectares de terrain destinés à l’hébergement d’un campus résidentiel moderne. En outre, les frais de scolarité varient entre 72 000 et 88 000 dirhams selon le domaine de formation choisi, auxquels s’ajoutent 18 000 dirhams pour le logement. En outre, 20% des étudiants reçoivent des bourses d’études en fonction de leur situation financière et de leur mérite éducatif.

 

À compter de l’année universitaire 2014-2015 et en partenariat avec le CDG, l’Université internationale de Rabat a lancé un fonds appelé « Tamwil UIR » destiné à aider les étudiants. Tamwil UIR a pour objectif de financer en partie les frais de scolarité des étudiants de l’UIR. Environ 600 étudiants de l’UIR ont bénéficié des facilités de paiement offertes.

 

L’Université internationale de Rabat s’est engagée dans ce projet par le biais de la chaire «Cultures, sociétés et faits religieux», dirigée notamment par le professeur Farid El ASRI. 

 

L’objectif principal de la chaire est de proposer une analyse de la période actuelle qui s’articule autour des questions sociétales, géostratégiques et socio-religieuses et qui se manifeste notamment par leurs impacts locaux, régionaux et mondiaux. 

 

L’expertise pluraliste de la chaire «Cultures, sociétés et faits religieux» dans les domaines des sciences politiques, des sciences humaines et sociales, ainsi que des sciences juridiques, théologiques et historiques, permettra d’appréhender un phénomène donné sous plusieurs angles d’analyse. 

 

La chaire «Cultures, sociétés et faits religieux» contribue ainsi à la centralisation de la zone euro-méditerranéenne au déploiement des connaissances et du savoir-faire académiques et scientifiques aux niveaux régional, continental et international, par le biais d’une localisation multi-localisée notamment avec la Belgique. 

 

Elle aspire à développer, par le partage des compétences des universités européennes et africaines, des approches comparatives et prospectives. Il s’agit précisément d’inclure une forte collaboration universitaire avec des universités belges, italiennes, françaises, turques et sénégalaises. 

 

En outre, une convention-cadre sur les programmes de recherche, qui relie la chaire aux universités partenaires de ce projet, est en cours: 

– Avec l’Université de Padoue: co-organisation d’une «winter school» sur la prévention de l’extrémisme violent. 

– Avec l’Institut de recherche pour le développement: Partenariat de recherche sur la création d’un magazine « Afrique (s) en mouvement ». 

– Avec l’Université Saint-Louis, Belgique: co-organisation d’une « summer school » sur l’islam dans le monde contemporain, intégrant une approche multidisciplinaire. 

– Avec l’Université de Konya: la collaboration se concrétise par l’organisation d’échanges d’enseignants et d’étudiants via un programme de mobilité turc. 

– Avec PRIMED: Prévention et interaction dans l’espace transméditerranéen. – Avec l’IRD « Institut de recherche pour le développement »: co-organisation d’une école thématique « Mobilité et religion en Afrique méditerranéenne (Antiquité aujourd’hui) ». 

– Avec le LPED / IRD et au Bureau central des cultes affilié au ministère de l’Intérieur (DLPAJ) France: Coordination du projet de recherche «Les instituts supérieurs de l’enseignement islamique: Réalités et formations des cadres religieux en France ”. 

 

Enfin, le professeur Farid EL ASRI, titulaire de la chaire, est professeur associé à l’Université internationale de Rabat (IUR) et chercheur associé au laboratoire d’études politiques et des sciences humaines et sociales (LEPOSHS), le professeur Farid El Asri est également professeur invité à l’Université Saint-Louis de Bruxelles (USL-B). Il est chercheur associé au Laboratoire d’anthropologie prospective (LAAP) de l’Université catholique de Louvain (UCL) et chercheur associé à l’Agence nationale de la recherche (ANR) et au Centre Jacques Berque (CJB) pour le projet ILM (Enseignement de l’islam au Maroc (XVIIIe-XXIe siècles): sciences islamiques et sociales). 

 

En outre, il est expert auprès du Panel international sur la violence sortante (IPEV), membre associé du Laboratoire d’analyse des sociétés et des puissances / Diasporas africaines (LASPAD) – Centre d’études sur les religions – Université Gaston Berger (UGB) et collaborateur scientifique à l’Université de Padoue – Italie. 

 

Le professeur Farid El Asri est directeur et cofondateur du réseau européen de recherches musulmanes sur le développement islamique (emridNetwork) à Bruxelles et directeur scientifique de la formation continue « Sciences religieuses et sociales: l’islam dans le monde contemporain » (UCLouvain, USaint-Louis- Bruxelles et EmridNetwork).

L’Université Necmettin Erbakan (NEU) est une université d’État créée à Konya en 2010. L’université Necmettin Erbakan comprend 14 facultés, 4 collèges, 4 instituts, 4 bureaux de coordination, 6 centres de recherche et un conservatoire d’État comprenant des facultés prestigieuses telles que la faculté d’éducation Ahmet Keleşoğlu , Faculté de médecine Meram et faculté de théologie. 

 

NEU offre des opportunités d’apprentissage, de découverte et d’engagement vis-à-vis de la concurrence nationale et de la reconnaissance internationale, à une population diversifiée d’étudiants dans un environnement réel. Nous organisons des masters en éducation, dentisterie, ingénierie-architecture, sciences, beaux-arts, sciences de l’aviation et de l’espace, théologie, médecine, ingénierie, sciences sociales et humaines, tourisme et droit. 

 

Située sur une colline surplombant la ville de Konya, l’université Necmettin Erbakan est située dans un cadre naturel exceptionnel. Nos étudiants pourront non seulement bénéficier des excellentes possibilités éducatives et de renom offertes par notre université, mais ils pourront également profiter de la vue magnifique sur toute la ville de Konya depuis le campus de Dere Köyceğiz. 

 

Notre université a pour objectif de devenir un point de référence international dans la diffusion de connaissances originales et solides, dans une culture de liberté d’entreprise, participative, respectueuse de la diversité et novatrice dans le domaine de la recherche et de l’éducation. 

 

Notre université est une nouvelle université qui a été fondée à Konya, en Turquie, en 2010, mais nous avons 30 000 étudiants dans différentes facultés et ce nombre augmente chaque année. 

 

Notre université est très active dans les activités sociales. Nous avons 106 communautés d’étudiants. Nos étudiants réalisent des activités pour différents groupes cibles dans différents domaines et réalisent des projets de responsabilité sociale sur base volontaire. 

 

Le programme Erasmus de notre université est géré par le département de coordination Erasmus. Dans le département Erasmus, il y a 7 personnes dont 3 membres du personnel, 1 coordinateur Erasmus et 4 coordinateurs adjoints Erasmus. 

 

L’unité de coordination Erasmus coordonne également les activités Eurodesk dans notre université. En tant qu’Eurodesk, notre département de coordination Erasmus fournit des informations sur les politiques européennes et les opportunités offertes aux jeunes et à ceux qui travaillent avec eux sur une base volontaire.

 

La personne clé impliquée dans le projet est notre coordinateur de projet, Asst.Prof. Dr. Müşerref Yardım. Elle est titulaire d’un master en Islamologie et Mondes Musulmans (Sorbonne, Paris) et a développé une thèse de recherche à l’Université de Strasbourg. Elle a vécu en Belgique pendant 30 ans et son parcours personnel constitue un exemple éclairant pour le projet. Elle a mené de nombreuses études sur les Turcs à l’étranger. 

 

Autres personnes impliquées dans le projet: 

– Le professeur Mahmut Hakkı Akın, chercheur du projet, a mené un projet sur les Turcs à l’étranger avec la Présidence des Turcs de l’étranger et des communautés voisines (YTB). – Assoc. Dr. Ahmet Koyuncu, chercheur du projet, a mené des études et publié plusieurs articles et ouvrages sur la sociologie des migrations. 

– Le Dr Faruk Karaaslan, chercheur du projet, a travaillé dans le domaine de la mémoire sociale. – Res. Cul. Özge Seda Uğraş et Res. Cul. Semih Söğüt du département de sociologie de NEU assisteront l’équipe lors de la mise en œuvre du projet.